la saison scie cire Sie hatte es vergessen Sir l'assaisonnée

mercredi, janvier 10

Mercredi






Ton dos nu. Ta main à ma portée. Tes yeux et le regard sans détour. L'envie et le manque persistent jusqu'à la fin que nous n'écrivons pas. Et je t'aime et je t'aime sans fin parce que nous ne l'écrivons pas. Dans l'ivresse et la chaleur de la nuit j'essaie de perdre ton visage de ma vue. Je détourne le mien et tu le rattrapes.

Tu as la platrée de l'univers sous ton poêle.
Vos courbes en tangente par la bouche qui déchire déjante déchaine, votre couple
vos coups de grâce.

...

Je foule des graviers de cimetières en fleurs de champs


ça me fait penser à quelque chose. Et en plus c'est beau,
frais quelque part (partout) (pas en part) (en entier) dans tes quartiers
de lune au jus de mandarin

s'ébruite doucement La chine a peur

Schuchtern





la radio est aussi cette nourriture mouvante
les ondes marchent en cadence crochées
si bien que la belle perd ses lèvres roses ivres.


Le sable défait sous les corps dévoués
Qu'a t'on fait des rubans comme des gouttes de pluie
comme des gouttes de pluie Peu importe tes yeux froissés


Même que les avions volent, les avions sont des machines, les hommes volent aussi, les hommes sont des machines. Incontrôlables.
Les doigts éperdument fous sur la machine à écrire le futon ne devait pas briser, que faire maintenant sous le bambou qui s'effile ?

...


Arrêtez. Arrêtez, vos jeux, vos histoires, vos suicides.

Fièvre de titre


Ca n'a pas de sens
Ces ailes déployées
Qui soulignent le vent
De la pointe d'un v
Herbe sèche
Mes doigts tracent des ronds
Sur ta peau verte et rêche
Glissée
Sous l'horizon
...
Et si on se retourne on porte le chapeau, de l'élan
au cerfeuil qui nous gratte le nez. Parle moi
parles tu à l'herbe elle se sent seule, son dos abandonné
à la lisière humaine. Coule toi dans la vie
oublies en la déroute
du ciel si courbé qu'il ramasse ton coeur.